UDSEA 37 24/09/2019
Dans cette fiche :
Le mail reçu de « Nous voulons des coquelicots » Le courrier de la Préfète en réponse
En complément : le résumé de l’arrêté : Lien
Ce que nous demandons aux maires (liste non exhaustive) - Qu’ils rappellent que, aujourd’hui, globalement il y a une bonne cohabitation. - Que le temps de « cohabitation » (passage du pulvé) est très réduit : le temps de passage le long d'un pavillon pour les 3-4 traitements annules ne dépasse pas 30 à 50 secondes par an. - Que le projet d’arrêté national et la charte, s’il n’est pas assoupli par des ZNT à zéro mètre ne va pas apporter des solutions pragmatiques partout. - Que la prise en compte de la parcelle bâtie ne correspond pas à la réalité du lieu de vie. - Qu’ils veulent éviter que cette réglementation et le harcèlement contre les agriculteurs apportent (accentuent) la défiance en local. - Qu’ils expliquent que les éléments d’information préalables prévus par le décret pour les chartes ne sont pas une bonne solution car ils vont conduire, de manière durable, à des conflits locaux. Les agriculteurs doivent répondre au respect de la réglementation devant les autorités compétentes et non devant directement devant des riverains.
Copie du mail reçu en mairie venant de « Nous voulons des coquelicots » Ce courrier (ICI) est agressif : Il demande « un arrêté pour réglementer et interdire l'épandage de produits phytosanitaires dans nos communes ». Ce courrier prend bien soin de préciser « nous ne sommes pas contre les agriculteurs » mais, la phrase se poursuit avec une invective : « Nous avons envie qu'ils ouvrent les yeux et acceptent de voir qu'ils sont en train de s'empoisonner et d'empoisonner l'humanité ».
Copie du courrier de la Mme la Préfète en réponse La Préfète d’Indre et Loire a envoyé, le 19 septembre un courrier aux maires (Cliquez en bas de page) qui rappele la démarche de consultation en cours et une future charte. Elles indique que les maires seront parties prenante notamment « des mesures de protections dans les zones d’urbanisation nouvelles » En conclusion elle les invite à « ne pas anticiper sur la mise en œuvre par des arrêtés municipaux », indique qu’ils seraient attaqués au tribunal administratif « du fait de leur caractère illégal mais également car ils sont de nature a exacerber les incompréhensions sur un sujet complexe qui doit être travaillé de concert.
Document à consulter :
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